First Show (1926)
You will find here newspaper articles about the first Parisian Feline Exhibition where the Birman Cat was presented to the world.
While announced for January, the show took place on May 13-14, 1926.
Articles journalistique de la Première Exposition feline de Paris où le Birman fut présenté pour la première fois, les 13-14 mai 1926.
La première Exposition Internationale Féline, organisée par le Cat Club de France et de Belgique prend place à Paris, à la Salle Wagram, du 13-14 mai 1926. Un. total de 175 chats sont présentés, parmi lesquels on trouve deux Birmans:
Poupée de Madalpour (Mme Léotardi) et Manou de Mdalpour (Mme Adam).
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The very first Parisian International Feline Show organized by the Cat Club of France and Belgium, takes place Salle Wagram, on May 13-14, 1926. A total of 175 cats are exposed. Two Birman are present:
Poupée de Madalpour (Miss Léotardi) and Manou de Madalpour (Miss Adam).
"Il faut croire que les “amoureux fervents et les savants austères” [Charles Baudelaire] sont légion à Paris, car la foule était nombreuse qui se pressait, hier, salle Wagram, à l’exposition féline organisée par le Cat-Club de France. [...] Les chats de Birmanie, aristocratiques et hautains dans leur robe clair-de-lune, prennent sur leurs coussins des poses alanguies. Leurs propriétaires, pour les mettre en valeur, ont tendu leurs cages de tissus bleu pastel, vieux rose ou jonquille. Le box est transformé en loge d’artiste. Mais, en guise de vases fleuris d’orchidées précieuses, voici une tasse pleine de lait ou une soucoupe garnie de petits morceaux de viande crue."
ENGLISH Translation
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"You have to believe that “fervent lovers and austere scholars” [French Poet Baudelaire] are legion in Paris, because the crowd was large, which thronged yesterday, Salle Wagram, to the cat show organized by the Cat-Club de France. [...] The cats of Burma, aristocratic and haughty in their moonlight dress, take languid poses on their cushions. Their owners, to highlight them, have hung their cages with pastel blue, old rose or daffodil fabrics. The box is transformed into an artist's dressing room. But, instead of flowered vases of precious orchids, here is a cup full of milk or a saucer garnished with small pieces of raw meat.
Jean Dorsenne. Le Journal des Débats Politiques et Littéraires. 16 mai 1926. p. 1.
Le Chat de Birmanie devient une sensation...
EXTRAITS D"ARTICLES DE JOURNAUX
"Les Chats de Birmanie, plus blancs que porcelaine, ont un éclat sauvage au fond de leurs globes qu’emplissent ces glauques reflets enclos dans les pierre-de-lune ...” (p. 1).
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Émile Condroyer, "L'Exposition Féline et sa Majesté Fourrée”, Le Journal, 16 Mai 1926, p. 1.
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“Les plus beaux chats viennent-ils d’Asie?”: “Le ‘chat sacré de Birmanie’, de Mme Marcelle Adam, contemple d’un œil impénétrable une cour d’admirateurs.” (p. 1)
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S. R., "À la salle Wagram. Les plus beaux chats viennent-ils d'Asie?”, Comœdia, 15 Mai 1926.
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Il est installé depuis hier et pour aujourd’hui encore, à la salle Wagram. La Fédération des Sociétés Félines de France a réussi à exposer là l’Internationale du miaulement, car, dans leurs petits box respectifs, toutes les espèces sont représentées ; chats de luxe venus d’Espagne, de Hollande et de Chine ; chats argentés de l’île de Chypre, de Gambie, de Birmanie; chats siamois chocolat clair; chats orange et fauve du cap de Bonne Espérance; chats ... de Perse. [...]
Le great event de l’exposition est Pharmacy of Mayfield, superbe mâle reproducteur, blanc comme l’hermine, et qui, né le 22 janvier 1922, vaut, parait-il, douze mille francs! Chacun de ses petits est coté huit cents francs lors de la mise au monde [...] Chaque chat, d’ailleurs, est couché en rond, sur des coussins moelleux et ornés, sous une petite tenture. Malgré le collier de grelots ou le ruban dont on affubla certains comme d’un esclavage frivole, ils observent cette attitude hiératique et quelque peu dédaigneuse qui inquiétait Verlaine et qu’a célébré [sic] Baudelaire. Ils fixent à peine sur les visiteurs l’étrangeté glauque de leurs ‘prunelles mystiques’ et, même devant le public féminin qui en majorité se presse devant leurs cases, ils perpétuent l’indolence de leur repos songeur. Pourtant, les points de phosphore brusque qui s’allument dans leurs yeux sont parfois captivants comme un regard de femme, et il y a bien de la similitude, sinon de la complicité tacite, entre ces deux souplesses indéfinissables [...] Les acheteurs ne sont pas rares. Ils disposent, il est vrai, d’un choix facile parmi les trois cent cinquante spécimens exposés. Et, à travers la foule dense des visiteurs – fait bizarre: on parle presque tout bas, comme avec mystère – le docteur vétérinaire Hasse, Mrs Natham vont et viennent, affairés. Ce sont les membres influents du jury. On se cite des noms de membres du comité : M. Claude Farrère, la comtesse Hocquart de Turtot, la princesse Guy de Faucigny-Lucinge, Mme Jacques Keller, Mme Desjardins, la marquise de Scey-Montbéliard, Mlle Guzman Blanco, Mme Colette, MM. Paul Brulat et Guy de Téramond, la vicomtesse des Méloizes. [...]
Devant chaque chat, une petite sébile est posée, contenant sa nourriture de viande hachée. Le museau frémissant s’approche, friand, délicat et craintif, flaire le mets et semble le fouiller avant de l’engloutir, Puis, soudain, la tête se relève, et il y a, à ce mouvement de retrait, une douceur cruelle dans le regard mi-clos et dans l’humidité de la langue rose. [...] Somptueux angoras de luxe, compagnons des savants, confidents des amoureux, objets de tant de douceurs féminines, vous regagnerez bientôt vos coins familiers ou vous connaitrez des foyers nouveaux. Il faudra, pour vous y rendre, vous résigner durant quelques heures au transport dans des mannettes d’osier sans grâce; mais vous savez bien, depuis Pline et Diodore de Sicile, que nous vous réservons encore, comme jadis à Memphis, le culte à la fois incertain et noble des divinités familières. (Col. 2).
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Gaëtan Sanvoisin, "La Vie qui passe. Le Club des Chats”, Le Gaulois, 15 Mai 1926, p. 1.
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“Nous avons constaté, avec beaucoup de plaisir, l’intérêt pris au Persan, dont peu de personnes peuvent, jusque maintenant, apprécier la douceur et l’agréable caractère, au Chat de Birmanie, si rare, que ceux que le public a pu admirer à Paris sont peut-être les seuls spécimens connus, au Siamois, un peu plus répandu”
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L. M, "L’Exposition Internationale Féline de Paris”, Vie à la Campagne, 277, 1er Juillet 1926.